Publié dans Société

Meurtre d'un gendarme du CSAO Mahajanga - Deux suspects éliminés

Publié le mardi, 26 novembre 2024

C'en est fini de leurs méfaits ! Car ils ne se relèveront plus jamais après que les balles des gendarmes les ont mortellement touchés. Ils, ce sont ces deux bandits incriminés du meurtre d'un gendarme stagiaire.  Les faits. Le 12 octobre dernier, une bande de malfaiteurs, armés et auteurs d'actes de banditisme et de meurtre, s'est affrontée aux gendarmes à Kompany, dans la Commune rurale de Manaratsandry, District de Marovoay. C'était dans ces circonstances que les assaillants ont assassiné Tsikamo Ambarazafilahy, un gendarme stagiaire affecté au Centre spécial d'aguerrissement opérationnel (CSAO) de Mahajanga. Depuis, la Gendarmerie n'a plus lâché les recherches.

 

Le 25 novembre dernier, vers la fin de l'après-midi, la Brigade de gendarmerie de Manaratsandry a été avisée de la présence des deux malfaiteurs recherchés dans cette affaire. Et qu'ils ont quitté  Manaratsandry pour se diriger vers la Commune rurale d'Ankaraobato, dans le District de Marovoay. Les suspects ont été identifiés et prénommés respectivement Leday et Tongasoa, tous les deux étant domiciliés à Andranozaha, Fokontany de Bemahogo, Commune rurale d'Ankaraobato. Réputés dangereux, ces « dahalo » opèrent souvent dans la zone limitrophe séparant les Districts de Marovoay et Ambato-Boeny.

A cet effet, des éléments de la Gendarmerie, commandés par le commandant de brigade en personne, et qui étaient appuyés par quelques membres du « fokonolona »,  ont procédé à un ratissage dans les zones considérées comme les refuges de ces malfaiteurs qui ont immédiatement ouvert le feu sur les  Forces de l'ordre. Il s'en était ainsi suivi un échange de tirs au cours duquel les malfaiteurs recherchés, ont été définitivement mis hors d'état de nuire par les éléments poursuivants dans un « kizo ». L'action de la Gendarmerie a été commentée favorablement par la population et les autorités locales.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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